23 au 27/05/22 – Tour de Bretagne (les 30 Ans du club), enfin !!!! Après maints reports.

23 au 27/05/22 – Tour de Bretagne (les 30 Ans du club), enfin !!!! Après maints reports.
C’est fait, le Tour de Bretagne 2022 de PloemeurCyclo est bouclé ; la COVID n’a pas eu raison, le club et le Bureau 2019 de l’organisation ont gagné, 19 adhérents ont baroudé sur les routes de Bretagne, soit 687,12 km à vélo et 0,108 km pied à terre à cause d’un coup de cul pas très raisonnable pour nos âges !!!!! pour le groupe 2 et 760 km pour le groupe 1 ; le tout agrémenté de 4 soirées étapes.

Nous partîmes 19… Notre ami Christian ayant oublié une règle élémentaire de physique pour maintenir son équilibre dans une pente de 20 % qui fait une lourde chute à vitesse zéro. La hanche réceptive n’a pas très apprécié : fêlure sans déplacement, ouf, mais quand même 45 jours sous béquilles pour commencer ; sous la houlette bienveillante de Martine ; bon rétablissement Christian.
 
Il faut particulièrement remercier Jean-Pierre, notre chauffeur, et Danye son ajointe GPS et photographe, qui ont maîtrisé d’une façon professionnelle les transferts, la sécurité des cyclistes, la distribution des repas et des boissons aux étapes ; aucune panne sèche, toujours un décapsuleur à portée de mains, MERCI ! 
Sur le plan sportif, le groupe 2 a avalé 7 370 mètres de dénivelé positif. Nous avons titillé les étoiles au col du Roch Trédudon à 361 mètres : le toit des monts d’Arrée. Nous sommes restés 29h 49mn 35sec sur la selle ce qui m’a permis de donner 82 956 coups de pédales.
 
Les cyclistes pédalent, bien sûr, mais s’intéressent aussi à la culture locale. Nous avons visité la chapelle de Saint Michel de Brasparts, apprécié la diversité des paysages, les explications de Christophe sur les enclos, les commentaires de Gilles sur les ardoises de Sizun, les routes des forêts tortueuses ou droites, les voies cyclistes des bords de mer et les petits détours vers Roscoff, Carantec, la route de la baie de Morlaix… Super !!! Particulièrement pour moi qui découvre.
 
Le petit arrêt de 10h30 de la pause café, toujours un bonheur avec sa difficulté récurrente, compter, recompter les expressos, les allongés, le Perrier citron sirop tranche…, le coca…, les…ouf. Mais grâce à la discipline mondialement reconnue des cyclos ploemeurois, problème résolu. 
Autre moment festif, le choix de ses partenaires de chambre, 1, 2 ou 3 suivant les hébergements collectifs. Il était bon de retourner au temps des colonies de vacances, rajeunir de 60 ans à prix raisonnable. Les ronfleurs ronflent, chacun son tour à la douche ou aux toilettes, tout a été réglé dans la convivialité. 
Bravo à Christian pour avoir trouvé tous ces gîtes, mission difficile : avoir un garage à vélo, loger 19 personnes, respecter le budget. Suivant la destination initiale du gîte : ambiance différente, de l’horaire type EPHAD, 19h00/19h01 début du repas avec le potage, à l’hôtel vieillissant géré par un ancien coureur qui a reconnu Yvon, notre gloire locale. Ils ont parlé de la piste de Lorient, démolie et jamais reconstruite malgré les promesses des politiques ; le généreux et goûteux couscous terminant les débats.
 
Un seul carton rouge a failli être distribué : Christian, le maître de l’organisation, a « oublié volontairement » le vin du soir lors de l’étape de Pléneuf-Val-André (gîte réservé aux enfants). Alors un commando s’est aussitôt organisé pour trouver la solution. Aucune punition n’a pu être infligée au fautif, sa chute l’ayant éloigné du groupe ; il était confortablement installé à l’hôpital du Scorff après son rapatriement express.
 
Pour les pelotons, comme habituellement, les mâles dominants ont pris le pouvoir : « les gars on serre à droite » criait Denis, Bernard n°2 ronchonnait, trop vite, pas assez vite ; les timoniers en chef, Yvon, Alain, Bernard n°2, Robert tenaient fermement la queue du groupe ; Denis, encore lui, était chargé de décompter les bosses et de préciser la difficulté (pente, longueur) et de confirmer si l’on était bien sur le parcours. 
Ces GPS, on leur donne les mêmes instructions : la rigidité de leur « cerveau programmé » ne renvoie pas exactement les mêmes informations, malheur, quel outrage, la capacité du « cerveau humain » devrait permettre une adaptation raisonnée… Pour les prochaines grandes sorties, où l’on découvre des routes non habituelles, ce point est absolument à résoudre pour solidariser le groupe.
 
Si Gilles ne s’était pas fait remarquer en « perçant » à 20 km du dernier arrêt convivial, Pont Scorff, le Tour de Bretagne n’aurait pas connu de crevaison : statistiquement un vrai miracle.
 
Si l’on calcule : 700 km avec une circonférence de roue de 2,115 mètres avec un pneu de 25 mm, chaque roue a fait 330 970 tours ; 34 roues dans le groupe soit un total de 11 252 980 tours de roue, on aurait dû jouer au loto…………….
 
Bon retour à la vie normale et aux sorties traditionnelles. 

Le vétéran du groupe, Robert N.